Bon,
c'est vrai, le départ est un peu laborieux. Heureusement Odile me propose de me conduire à
l'aéroport.
Les
ennuis ne font toutefois que commencer, aucune indication
pertinente sur la marche à suivre excepté des
bornes de pré-enregistrement assaillies par une foule
de vacanciers à la dérive. Je tente ma chance au
guichet clientèle d'Air France, y perd une nouvelle
demi-heure, me fait embarquer dans une approximation de
guichet, puis d'un autre, l'incompétence touche à
son paroxysme lorsque qu'enfin une personne responsable du
staff me conduit à l'autre bout de l'aéroport,
m'indiquant en chemin que je suis sur liste d'attente... Je ne
me suis jamais vu aussi près de rater un avion, on
favorise ma prise en charge à l'évocation d'une
éventuelle classe business, certainement pas la
meilleure affaire de ma vie au vu de ce qui va suivre... fin
du premier acte.
Confortablement
installé, bien nourri et abreuvé, par choix,
d'eau claire (sinon il y avait de tout, du champagne à
la poire williams) le programme ciné m'offre un
divertissement franchouillard et plat qui me permet de
m'endormir sans regret. Petit déj et arrivée
comme prévu malgré un retard au décollage
de pas loin d'une heure. Le vent était avec nous mais
pas tous mes effets, car après une demi-heure d'attente
à la remise des bagages de grandes tailles j'apprends
par SMS que le tube contenant tous mes pochoirs est resté
à Paris, bonne ambiance ! Si on tient vraiment à
voir le bon côté des choses, ce sont toujours en
moins d'éventuels problèmes à la douane,
je ris jaune (elle est nulle mais il fallait que je la fasse
!).
Une
charmante autochtone me permet de prévenir Lin,
l'assistante du curateur, de mon arrivée à
l'aéroport de Pékin et des raisons de mon
retard, manquerait plus que le bus qui doit nous mener à
cinq cents kilomètres d'ici ne parte sans moi...
Que
nenni, seul Stinkfish est à bord, les autres seront là
dans l'après-midi. Installation dans un bon hôtel
de la périphérie, douche, déjeuner et
sieste réparatrice s'imposent.
Tinho
et Mario Belèm arrivent vers 17 heures, bonne prise de
contact avec ce gars sympathique dont nos travaux respectifs
se sont croisés lors de la tour Paris 13 et Djerbahood.
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Petit matin, quartier du sixième périphérique de la fenêtre de la chambre d'hôtel |
Dîner et au lit pour passer une nuit, comme un bébé
: réveillé toutes les deux heures ! A 1 h 17 je
reçois un message d'Air France, mon bazar est dans le
vol AF 328 et présentement à 10000 mètres
d'altitude, il arrivera vers 15 h 20 ce qui m'arrange bien vu
que nous partons, dès le petit-déjeuner avalé,
vers Xu Cun ! Mes pochoirs arrivent mais le rêve de les
récupérer aujourd'hui s'envole...
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